Je suis arrivé à l’EDJ avec un ami. Nous avions tous deux échappé au naufrage de notre précédente école de journalisme à Toulouse. Première année, seconde, troisième, ce qu’il se disait était terriblement vrai : ça passe si vite… Tout le monde me l’avait dit et je crois même me souvenir que c’est la première phrase que nous a adressée Marie Boselli en parlant de notre formation !
Dès le premier jour nous avions sympathisé avec nos camarades, et nous avions même poursuivi la socialisation sur la plage pour une soirée mémorable, la première d’une longue série. Je me souviendrais ainsi de mes camarades avec qui j’ai échangé, de la bière aux discussions plus sérieuses, trois belles années d’études supérieures.
Le stage à BFM TV a été le plus riche humainement parlant. Simplement, c’était un milieu que je ne connaissais pas et c’est précisément cela que j’ai trouvé excitant et challengeant. C’était un gros média et la sensation d’être dans la cour des grands était grisante, c’était surtout palpable lors des gros coups d’actus.
L’EDJ est une petite famille en fait. On se connaît tous. Et c’est cette échelle humaine qui était selon moi le plus appréciable. J’y ai rencontré des enseignants qui m’ont marqué : Mauro, Zerbib, Lebsir, Poulain, Castelli, Ruiz notamment, des gens avec une vraie passion pour leur métier, remarquables donc.
Nice est une superbe ville, plus largement, la région est magnifique. Si le Pays Basque reste ma terre de cœur, la côte d’Azur est une bien belle terre d’adoption. Parce que j’y ai retrouvé des éléments culturels proches de chez moi, je m’y suis senti comme chez moi justement. Ce dernier long format en web et ces belles soirées passées avec les Niçois à apprendre le Nissart, chanter des chants traditionnels, boire de la gratta m’ont énormément plu. Un régionalisme pour en comprendre un autre en somme.
Ce furent trois belles années. Merci à toutes et à tous, enseignants, camarades, intervenants, membres de la direction et comme on dit chez moi : Agur ! (au revoir).