Le traitement médiatique du dopage dans le cyclisme professionnel.
Mémoire présenté et soutenu par Pierre Sarniguet
C’est un fait, les cyclistes sont tous dopés ! Si cette affirmation demande toutefois confirmation, elle possède tout de même un fond de vérité. La triche fait partie de ce sport qui, dès les premiers tours de roues en compétition, a vu son lot de tricheurs défiler. Si dans un premier temps le dopage ne revêtait pas une connotation négative, la mort d’un cycliste en direct sur le Tour de France fait bouger les choses, de manière très momentanée. Les médias s’emparent du sujet à cette occasion avant de le mettre de côté. Il faut attendre l’année 1998 pour que cet état de faits évolue. L’affaire Festina fait basculer la relation médias/dopage dans le cyclisme. Le sujet devient une rubrique commune et les méthodes de travail des journalistes évoluent avec ce nouveau contexte. Même si le dopage reste tabou dans le milieu cycliste, des journalistes osent dénoncer la triche qui pervertit ce sport. Pour certains médias en revanche, il est risqué de s’aventurer sur le terrain du dopage car des intérêts professionnels et financiers sont en jeu.