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« Quand je vois des étudiants à la télé, je me dis que ça marche ! »

Pourquoi avoir choisi d’enseigner à des futurs journalistes ? 

Tout d’abord parce que j’ai commencé à enseigner tout court. Faire son métier c’est bien, mais le transmettre est quelque chose d’encore plus important pour moi. Il y a un vrai challenge à enseigner l’art oratoire à de futurs journalistes de l’EDJ. Certains vont faire de la radio et de la télé dans quelques années, ils doivent être prêts en quittant l’EDJ. 

Que pensez-vous leur apporter ? 

Le premier objectif est de transmettre mon expérience, car avec toutes ces années de prises de parole, je sais m’adapter à toutes les situations. L’autre objectif est qu’ils prennent en main la méthodologie que j’ai créée pour la prise de parole en public. Cette dernière s’adapte sans problème dans le cadre d’une prise de parole devant une caméra. Quand je vois des anciens étudiants qui travaillent à la télé ou à la radio, je me dis que ça marche ! 

Un bon journaliste doit être à l’aise en art oratoire ? 

Un bon journaliste doit être capable de vulgariser une information pour qu’elle soit accessible au plus grand nombre. Il doit être capable de transformer quelque chose de compliqué en quelque chose de simple. Et évidemment, un journaliste doit être bon en art oratoire pour se présenter devant une caméra ou être derrière un micro. 

En neuf années à l’École Du Journalisme, est-ce que le progrès d’un étudiant vous a vraiment marqué ? 

Vivien Seiller, qui est maintenant journaliste pour France Bleu Azur. Au bout de notre troisième cours ensemble, je lui dis que ça va être impossible. Il avait un fort accent et très peu de stabilité quand il s’exprimait. Il s’est mis à bosser comme un fou furieux et aujourd’hui il travaille à la radio. C’est là que je vois que notre travail a payé, avec des exemples comme celui- ci… 

Tony Molina 

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