Journaliste sportif, c’est un quotidien orienté autour du sport, mais pas que. Et c’est un quotidien qui va grandement dépendre de la mission assignée au journaliste en question, selon le média et le type de média dans lequel il évolue.
Le journaliste sportif est dévolu à la couverture de l’actualité et des événements en lien avec le sport. Si les journées ne se ressemblent pas, les activités du journaliste sportif sont elles aussi très variées et sont intrinsèquement liées au média et au service auquel appartient le journaliste.
Plusieurs missions incombent au journaliste sportif, allant du suivi d’un club, la couverture d’une compétition ou d’un événement sportif, le suivi des actualités de différents clubs dans le sport amateur ou des sports moins suivis que le football ou le rugby par exemple.
Suivre un club, un travail à temps plein
Le suivi d’un ou deux clubs est régulier pour les journalistes. Que l’on soit un envoyé spécial permanent, comme c’est le cas pour L’Équipe ou RMC, qui disposent d’un journaliste sur place pour le suivi d’un club de L1, ou d’un binôme dans le cas de quotidiens de PQR (Presse Quotidienne Régionale), le travail reste le même. L’objectif est d’assurer un suivi précis et régulier, quotidien, du club en question de manière à alimenter les pages dédiées.
Sujet d’avant-match, interview de joueurs ou de membres du staff, infos mercatos, compte-rendus, commentaire de match, analyse, portrait, autant d’éléments qu’un journaliste sportif chargé du suivi d’un club sera amené à faire. Il sera présent aux conférences de presse d’avant et d’après-match ou à celles des présentations des nouvelles recrues.
Le journaliste devra aussi créer un tissu local, à l’intérieur et à l’extérieur du club, pour glaner des informations sur la vie du club et ce qu’il s’y passe, tant sur le volet sportif qu’extra-sportif.
Couvrir un événement
La couverture d’événements sportifs, comme un meeting d’athlétisme, un tournoi de judo ou une course automobile sont autant d’événements que des journalistes sportifs seront amenés à suivre durant leur carrière. Pour couvrir un événement, il est important de se documenter en amont et de préparer des fiches autour de la compétition en question. L’objectif, est, avant d’y aller, de savoir qui y est, pourquoi, avec quels objectifs, avoir fait un point sur les dernières performances, etc.
Cela permet d’avoir une photographie globale en amont de l’événement et d’alimenter avec plus de détails et d’informations le ou les papiers à venir. Cette couverture pourra ensuite se traduire de différentes manières : un compte-rendu global, qui pourra souvent être accompagné de quelques focus sur deux ou trois temps forts, une interview, une série de réactions des athlètes à l’issue de leur compétition (à réaliser bien souvent en zone mixte)…
S’intéresser au monde amateur
Le journalisme sportif, ce n’est pas seulement le strass et les paillettes de la Ligue 1, la Ligue des Champions, la F1 ou les Jeux Olympiques. C’est aussi et surtout le suivi et la couverture du monde amateur.
Car c’est un vivier sans fin, où l’on croise les plus grands passionnés de leur discipline, ceux qui donnent littéralement de leur temps, qui s’investissent dans un club pour amener des enfants en compétition ou en stage, pour les entraîner, pour faire vivre et naître la passion du sport chez les plus jeunes.
Les plus belles histoires à raconter se trouvent, d’ailleurs, souvent par ici. Et le monde amateur peut aussi ouvrir beaucoup de portes, car on y retrouve des gens issus de tous les milieux socio-professionnels, de l’ouvrier au chef d’entreprise en passant par le politique.