Il m’est difficile de croire que cela fait déjà trois ans que j’ai commencé cette aventure… Je me revois sur le parvis de l’école en ce mois de septembre 2015. Je n’avais qu’une hâte : découvrir ceux qui allaient être mes nouveaux camarades de classe, mes nouveaux professeurs, cette nouvelle équipe.
D’année en année, j’ai su apprécier la qualité du corps enseignant. À sa façon, chacun m’a appris des centaines de choses. Je pense notamment aux matières théoriques enseignées par Christophe Colette, Pierre Dévoluy ou encore Gilles Zerbib, que j’attendais chaque semaine avec grande impatience. Et puis il y a eu les matières pratiques, celles qui m’ont enseigné les bases du métier tout au long du cursus.
Et il y a mes camarades de classe. En trois ans, j’ai pu découvrir de nouvelles personnalités au caractère parfois bien trempé. Je mentirais si je disais que je n’avais pas fait de belles rencontres : il y a bien trois ou quatre personnes avec qui je garderai contact une fois la cérémonie de diplôme passée. Malheureusement, il y a un bon nombre de personnes que je suis heureuse de quitter. Comme certains autres étudiants, j’ai trouvé dommage l’esprit de compétition, le manque de maturité et la méchanceté prédominent dans cette promotion. Certains élèves, qu’il est facile d’identifier, prenaient plaisir à rabaisser, se moquer, insulter, voir intimider constamment leurs camarades sous prétexte que c’est amusant ou qu’ils étaient bien meilleurs. Au second semestre de cette dernière année, certaines personnes n’osaient plus venir en cours ou bien arrivaient le matin avec la boule au ventre. Si l’ambiance était plutôt bonne lors de la première année, elle s’était considérablement détériorée avec le temps ce qui est plutôt dommage.