Mes trois années à l’Ecole Du Journalisme de Nice m’ont permis de construire un solide bagage pour m’engager sur le marché du travail. Mon cursus a contribué pleinement à constituer l’outillage nécessaire afin d’intégrer une rédaction.
Se plonger dans les livres, les manuels, et les cours théoriques sont des éléments incontournables lorsque l’on veut faire du journalisme. La culture générale, le savoir et les connaissances sont des biens indissociables de cette pratique professionnelle qu’est le journalisme car cela permet de développer un esprit critique. Mais c’est sur le terrain, auprès des personnes et des acteurs locaux que l’on se professionnalise. Cependant, il me semble important de garder cet équilibre entre les connaissances culturelles et la pratique du métier. Dans cette école, ce balancier est respecté. Dès la première année, la culture générale m’a été enseignée avec des cours théoriques comme la géopolitique, la science politique, l’histoire des médias etc. Au fils des années, la balance s’est inversée. Le socle théorique acquis, l’heure de la professionnalisation avait sonné.
Au cours des mois et des années, les médias réels de radio, télévision, presse écrite et web ont tapissé mon environnement d’apprentissage. Ma formation est devenue plus qu’une formation, une professionnalisation. Dans le sens propre du terme, ce mot signifie rendre professionnel. Et c’est la force de ce mot, la force de ce Bachelor. Chaque jour est une immersion dans le métier de journaliste. Comme me le disait Vicky Berardi, la responsable d’antenne et journaliste de la radio Agora Côte d’Azur, où j’ai réalisé mon premier stage, ce travail s’apprend sur le terrain. C’est là que l’on acquiert les armes et les outils du métier.
Outre les cours de média réel, l’échelle locale est primordiale dans cette formation. Même si l’envie d’écrire de ma plume dans un média national ou de parcourir le monde à la recherche de l’information m’attire, c’est à petite échelle que l’on apprend le métier. Traiter une information de politique nationale ou d’un conflit international n’a que de sens nous sommes sur place. Le journaliste est une personne qui vérifie son information. Dans une école comme celle-là, nous ne pouvons donc pratiquer ce métier qu’à l’échelle locale. Chercher les sources, interviewer les principaux acteurs d’une actualité est l’essence de notre travail. C’est une chance de pouvoir le réaliser à Nice. C’est d’ailleurs ce que promeut sans cesse Mathias Galante, professeur de presse écrite et journaliste dans des médias nationaux.
L’immersion professionnelle que nous permet l’école va plus loin que ces médias réels. Grâce aux stages que l’EDJ m’a permis de réaliser, j’ai pu mettre un grand pied dans le monde du travail. Tout d’abord à Agora Côte d’azur, j’ai découvert comment fonctionnait une rédaction. J’ai pu travailler ma voix chaque jour grâce aux journaux quotidiens que j’enregistrais. Lors de mon deuxième stage, de deux mois cette fois-ci, à RCF Drôme, mon attachement au support radio s’est confirmé. J’ai pu convenir de ce que je voulais plus concrètement pour mon avenir. En participant à un évènement international (le salon de l’agriculture) dans la capitale, j’ai accru mes compétences et confirmé mes acquis. De plus, j’ai étendu mon réseau de contacts pour le marché du travail.
Les exercices de média réel et l’école, m’ont permis d’expérimenter du matériel professionnel. Un ordinateur Mac avec Final Cut pro comme logiciel de montage, un Tascam DR-05, une caméra de spécialiste, un studio télé récemment rénové et totalement équipé, un studio radio avec du matériel performant, une table de mixage comme on en voit dans les médias radiophoniques, tout cela a contribué à me familiariser à un équipement professionnel. D’avoir manié tous ces outils me permet aujourd’hui d’être plus à l’aise et plus rapidement opérationnel dans une rédaction.
Ce cursus m’a formé dans le but de développer mes compétences dans tous les supports médias. Grâce à ces différents cours je suis aujourd’hui, un journaliste multisupport. C’est une grande qualité dans le marché du travail actuel. Dans les rédactions, la mobilité et la polyvalence sont deux aptitudes très convoitées. A l’heure du numérique et à la réduction des coûts, la demande est de plus en plus grande. Je suis, grâce à ma formation, en capacité de répondre à cette demande.
Des journalistes professionnels m’ont appris à mieux comprendre ce métier. Ils m’ont aussi donné les clés et les outils pour que je puisse devenir moi aussi journaliste. François Chantrait, ancien directeur de l’information à RMC, Pierre-louis Castelli, grand reporter à France Inter, Stéphanie Gasiglia, journaliste enquêtrice à Nice Matin, Matthias Galante, correspondant Le Parisien et Reuters, Dominique Poulain, journaliste pour France Info, Olivier Levasseur, journaliste pour le groupe M6, Michaël Lefebvre, journaliste reporter d’images pour l’Equipe TV, tous m’ont donné envie, m’ont motivé, m’ont fait respirer, savourer, vivre ce métier. Cette énergie, je peux désormais la placer dans la recherche d’un emploi.
Le marché du travail demande de la rigueur. Lorsqu’on cherche un travail, il est indispensable de produire un curriculum vitae de qualité, ainsi que de rédiger des lettres de motivations et savoir être convaincant lors d’un entretien. Laetitia Bacchieri m’a enseigné cette approche plus administrative et plus concrète de l’emploi. Cela me permet d’appréhender le marché du travail plus sereinement et plus confiant.